If not me, WHO ? If not now, WHEN ?

Aujourd’hui, j’ai envie de te raconter une histoire. Ou plutôt une légende. Peut-être la connais-tu déjà, mais je crois qu’il est toujours bon de se la rappeler ou de la découvrir.

Cette légende amérindienne a été mise en lumière par Pierre Rabhi et, à titre personnel, elle a mis des mots sur mes aspirations profondes. Elle m’a aidée à faire les transitions nécessaires vers une vie plus consciente, en réveillant mes convictions (quelque peu atrophiées par notre jolie société) et en m’aidant à changer de regard sur mon alimentation, ma façon de vivre et de consommer.

Cette légende, c’est celle du colibri, et la voici :

Un jour, il y eut un immense incendie dans la forêt amazonienne. Tous les animaux, pétrifiés, observaient sans rien faire le désastre qui se déroulait sous leurs yeux.

Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans la rivière avec son bec, pour les jeter sur le feu. Il continuait inlassablement ses allers-retours, imperturbable.

Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit :

« Mais colibri, pourquoi fais-tu cela ? Ce n’est pas avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre ce feu immense ! »

Et le petit colibri lui répondit :

« Je le sais bien, mais je fais ma part. »

Colibri

Cette phrase me fait toujours autant d’effet, car elle représente exactement ma vision de la vie. Mon premier tatouage, fait sur le poignet il y a plus de deux ans, représente d’ailleurs un petit colibri stylisé. Il est là pour me rappeler de ne pas dévier de ma trajectoire, de rester centrée, et d’être en accord avec mes convictions dans ce monde qui nous pousse constamment à l’inverse. Ça demande parfois quelques ajustements, quelques rappels au cœur, pour ne pas tomber dans la facilité et s’éloigner de l’essentiel.

En tout cas, je suis intimement persuadée que l’on peut changer le monde, si l’on agit chacun à son niveau, dans les sujets qui nous touchent, en ayant le courage de remettre en question nos modes de vie. Et je pense aussi que c’est par l’exemple que l’on a le plus d’impact, et qu’il n’y a pas de petits gestes quand on est 7 milliards à les faire !

Je suis profondément habitée par cette croyance, et même si la marge de manœuvre est encore grande, je sais que je suis sur le bon chemin, parce que je suis de plus en plus en accord avec moi-même.

Alors, tu pourras me dire qu’à mon échelle, c’est bien peu de choses d’être devenue vegan. Tu pourras aussi me dire que d’acheter autant que possible mes habits et mes cosmétiques chez des marques éthiques, ça ne fait pas le poids face aux milliards d’animaux morts et de gens exploités par l’industrie textile et agroalimentaire. Et tu auras sans doute raison.

Mais il faut bien commencer quelque part !

Je crois vraiment qu’il est plus que temps d’ouvrir les yeux, de prendre nos responsabilités, et d’arrêter d’attendre que quelqu’un d’autre vienne nous sauver ou faire les choses à notre place.

Et, imagine un instant, si nous étions des millions à faire la même chose au même moment, l’impact vertigineux que ça pourrait avoir !

Moi, c’est le monde que je vois, et c’est celui auquel je crois.

(Si chacun fait sa part…)

Alors, tu viens changer le monde avec moi ?

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Cécile Fessler